L’histoire du ski alpin remonte à plusieurs décennies. Avant de devenir un sport olympique, celui-ci était pratiqué dans le but de se déplacer plus rapidement sur la neige en temps de guerre ou pour chasser. De nos jours, il s’agit d’un véritable loisir, qui a su prendre la place du sport d’hiver numéro un !
C’est à l’occasion des Jeux Olympiques de Garmisch-Partenkirchen, en 1936, que le ski alpin a fait son entrée au programme olympique : il s’agissait d’un combiné, associant descente et slalom, avec une épreuve pour les femmes et une épreuve pour les hommes. Le classement place les Allemands Pfnür et Lantschner sur les première et deuxième places, et c’est un Français, Emile Allais, qui remporte la troisième place. Pour les femmes, c’est l’Allemande Christl Cranz qui s’impose, suivie de Käthe Grasegger puis de la Norvégienne Laila Schou Nilsen. En 1948, des courses de descente et de slalom sont organisées séparément. Quatre ans plus tard, on voit l’apparition du slalom géant. Et, en 1988, le super géant fait son entrée en tant que quatrième épreuve autonome.
Le programme olympique de ski alpin regroupe aujourd’hui 10 épreuves, dont cinq pour les femmes et cinq pour les hommes : descente, super G, géant, slalom, et combiné. Les épreuves masculines et féminines se distinguent uniquement par le parcours. Dans tous les cas, les athlètes sont chronométrés au centième de seconde, et le classement ex æquo est autorisé.
La descente
Il s’agit d’une épreuve de vitesse. Le skieur doit adopter la position la plus aérodynamique et suivre la trajectoire la plus courte pour s’imposer, tout en devant franchir les portes rouges disposées sur le parcours.
Le super-G
Cette épreuve joue aussi sur la vitesse. Le skieur doit suivre le tracé marqué par des portes alternées bleues et rouges, disposées de manière à signaler les changements de direction. Le dénivelé est moins important que pour l’épreuve de descente.
Le slalom géant
Cette épreuve technique se caractérise par une distance plus courte entre les différentes portes, ce qui demande une parfaite maîtrise des skis, et une grande rapidité pour changer de direction. Deux manches composent cette épreuve : le gagnant est celui qui obtient le meilleur temps cumulé.
Le slalom
Tout aussi technique, cette épreuve de ski alpin se déroule en deux manches, selon les mêmes modalités que le géant. La dénivellation est moins importante, et les tracés diffèrent pour chaque manche. Le skieur doit se montrer agile pour éviter d’enfourcher les piquets.
Le combiné
Il s’agit d’un résultat qui s’appuie sur les résultats cumulés de la descente (une manche) et du slalom (deux manches).
Les compétitions de la FIS
Fondée en 1924 lors des premiers Jeux Olympiques d’hiver à Chamonix, la Fédération Internationale de Ski (FIS) est basée à Oberhofen am Thunersee en Suisse, et gère les compétitions de nombreuses disciplines de sport d’hiver : ski de fond, saut à ski, combiné nordique, ski acrobatique, snowboard, ski de vitesse, ski sur herbe, télémark, et ski alpin. En ce qui concerne le ski alpin, la FIS intervient pour l’organisation de 5 compétitions :
– Coupe du monde de ski alpin
– Championnats du monde de ski alpin
– Coupe d’Europe de ski alpin
– Coupe nord-américaine de ski alpin
– Championnats du monde juniors de ski alpin.
Les premiers Championnats du Monde ont eu lieu en 1931 à Mürren en Suisse. Pour la première fois en 1937, c’est un Français, Emile Allais, qui remporte le titre de champion du monde, à Chamonix. Néanmoins, entre 1931 et 1941, ils étaient non officialisés par la Fédération Internationale. La première édition officielle s’est tenue en 1950 à Aspen aux Etats-Unis. En 1962, la station de ski de Chamonix accueille pour la seconde fois les Championnats du Monde, et en 2009, ils se tiennent à Val d’Isère. Les Championnats du Monde de ski alpin ont lieu tous les deux ans.
C’est en 1967 qu’est organisée la première Coupe du Monde de ski alpin. Son fonctionnement diffère des autres compétitions puisqu’elle prend en compte pour établir son palmarès tous les points acquis durant la saison hivernale. Les cinq disciplines du ski alpin interviennent en nombre presque égal de courses. À l’issue de chaque épreuve, les 30 premiers concurrents se voient attribuer des points allant de 1 à 100. Les étapes françaises les plus connues sont celles de Val d’Isère (Critérium de la Première Neige), de Chamonix (Kandahar) ou de Megève (Grand Prix Émile Allais).
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