Comment choisir son masque de ski ?

Accessoire indispensable de l’équipement du skieur, le masque de ski se choisit avec soin pour protéger correctement sa vue, améliorer la visibilité et prendre plus de plaisir sur les pistes. Indice UV, traitement d’écran et teinte du verre : détaillons ensemble ces trois critères pour bien choisir votre masque de ski. 

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À quoi correspondent les indices de protection ?

À la montagne, nous nous exposons à plus de soleil qu’en vallée. C’est-à-dire qu’en altitude, les rayons ultra-violets sont moins filtrés par l’atmosphère. À cela s’ajoute la réverbération de la neige. En effet, le manteau neigeux reflète jusqu’à 85 % des rayons UV. Le masque (ou les lunettes) est donc un must-have pour protéger ses yeux sur les pistes. 

Tout comme les crèmes solaires, les masques sont également classés par indice de filtrage pour vous aider à faire votre choix. Il en existe quatre catégories, chacune garantissant jusqu’à un certain niveau maximum de rayonnements UV. 

Les indices 0 et 1 sont utilisés en intérieur ou par faible ensoleillement. L’indice 2 correspond à vos lunettes de soleil « de ville » pour vous balader ou conduire, par exemple. Vos lunettes habituelles ne protègent donc pas suffisamment pour être portées au ski. 

À partir de l’indice 3, les lunettes peuvent être portées à la montagne. Enfin, la dernière catégorie est dédiée à la très haute montagne. 

Masque vs lunettes 

Les lunettes, très en vogue il y a quelques années, ne protègent pas des rayons latéraux. Préférez le masque sur piste et les lunettes en terrasse, où la réverbération est moins forte. 

Les différents types de masques de ski

Le niveau de filtre des UV n’est qu’un premier critère. Ensuite vient le choix du type d’écran : le traitement du verre et sa forme. 

Tout d’abord, le verre polarisant, que l’on retrouve également sur les lunettes de soleil, permet d’absorber la lumière polarisée. Celle-ci émane principalement de la réverbération, qui, on l’a vu, est très forte en montagne. Autre choix possible, le verre miroité. Il est idéal pour les longues journées de ski car il diminue la quantité de lumière reçue par l’œil, et limite ainsi la fatigue oculaire. Enfin, pour un masque polyvalent, vous pourrez également opter pour un écran photochromique, qui se teinte en fonction de la luminosité ambiante. Ainsi, il s’adapte à la météo et à l’ensoleillement. 

Côté forme, vous aurez le choix entre cylindrique et sphérique. Le cylindrique est issu de la première génération de masques et vous conférera un look « vintage » sur les pistes. Moins cher à l’achat, son principal inconvénient est la largeur du champ de vision.  

Plus haut de gamme, l’écran sphérique a une forme « bombée », ce qui déforme quelque peu l’image sur les extérieurs. Cependant, cet arrondi élargit votre champ de vision horizontalement et verticalement. 

Quel masque de ski choisir selon la luminosité ? 

Troisième critère à prendre en compte : la teinte du masque. En effet, la couleur de l’écran définit le contraste. 

Quel masque de ski porter par beau temps ? 

Sous un soleil ardent, il faut privilégier les teintes foncées qui absorberont plus de luminosité. Choisissez parmi marron, brun ou encore gris. 

Quel masque choisir par jour blanc ou brouillard ? 

Sous la couche nuageuse, le blanc se mélange au blanc. Difficile dès lors de distinguer les bosses ou encore les croisements de piste. Dans ces conditions, un verre clair, teinté jaune ou rose, accentue les contrastes et améliore la visibilité. 

Sachez que certains modèles de masques de ski proposent des verres amovibles afin de pouvoir adapter l’écran à la météo du jour. 


Les yeux, comme la peau, sont très sensibles aux rayons UV. Choisir son masque de ski n’est donc pas uniquement une affaire de look, mais bien un choix santé. En prenant en compte nos trois critères (catégorie, traitement du verre, teinte), vous pourrez skier par tous temps sans mettre en danger votre vue. 

 Les trois points-clés à retenir pour choisir son masque de ski : 

– Pour un max de protection, choisissez parmi les catégories 3 et 4 d’indice de filtrage UV. 

– Pour réfléchir au mieux la lumière, optez pour un traitement polarisant ou miroité. 

– Pour s’adapter à la luminosité, variez les teintes en fonction de l’ensoleillement. 

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