Histoire du ski freestyle et championnats

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Les débuts du ski freestyle

C’est en 1905 que Mathias Zdarsky, skieur autrichien, réalise pour la première fois des mouvements ressemblant à l’épreuve que l’on nomme aujourd’hui ballet. Puis vers 1952, le norvégien Stein Eriksen utilise des tremplins lors de spectacles pour effectuer des figures aériennes. 

Le ski acrobatique, ou freestyle skiing en anglais, gagne la Californie, vers 1965, avec les skieurs Darryl Bowie et John Johnson. On le définit alors comme un mélange de ski alpin et de figures acrobatiques. Les toutes premières compétitions professionnelles datent de 1971. 

En 1974, le ski acrobatique se développe à part entière et le skieur alpin Québécois Michel Daigle participe activement à son évolution. Il aidera à démocratiser cette discipline qui sera reconnue par la Fédération Internationale du ski en 1979 et il fédérera également parmi les meilleurs Québécois sous le groupe “Québec Air Force”. 

Le saut, les bosses, le skicross, les bosses en parallèle, le half-pipe et le ballet (aussi appelé acroski) sont les six disciplines qui représentent le ski acrobatique. 

Le ski acrobatique aux Jeux Olympiques

Quelques dates : 

Le ski acrobatique (ou ski freestyle) fait partie de la Fédération Internationale de Ski (FIS) depuis 1979.Le ballet est la première discipline présente aux Jeux Olympiques de 1988 et 1992. On y retrouve également les épreuves des bosses et le saut acrobatique depuis 1992. Le ski acrobatique est en constante évolution, d’ailleurs deux nouvelles épreuves ont récemment intégré le programme des JO : le skicross (en 2010), le half-pipe et le slopestyle (en 2011). 

Les épreuves du ski acrobatique en détails : 

Le saut 
L’athlète s’élance, sur un tremplin, à plus de 10 mètres de hauteur puis effectue des rotations dans les airs et des sauts périlleux. Deux sauts doivent être exécutés, les athlètes sont jugés sur l’amplitude, le type de saut et la réception. 

Les bosses
Les athlètes s’élancent sur une piste de 250 mètres jonchée de bosses (de 1 mètre de hauteur) et de deux tremplins. Les skieurs sont jugés sur la vitesse, la technique ainsi que sur les deux sauts acrobatiques effectués. C’est l’une des premières épreuves de ski acrobatique présente aux JO. 

Les bosses en parallèle
Même conditions que l’épreuve des bosses, sauf qu’elle s’effectue par groupe de 2 skieurs. 

Le skicross
Les skieurs, par groupe de 4, s’élancent sur une piste inclinée et sinueuse animée de bosses et tremplins. Cette épreuve est entrée aux jeux olympiques en 2010. 

Le half-pipe (ou rampe)
Épreuve toute récente aux JO, elle en fait partie depuis 2011. Les athlètes effectuent une série de figures (saltos, retournements…) dans un demi-cylindre enneigé (de 200 mètres de long), ils sont jugés sur l’exécution et la hauteur de leur performance. 

Le slopestyle
Les athlètes descendent une piste aménagée comprenant différents obstacles (bosses, rampes…) sur laquelle ils doivent effectuer des figures acrobatiques. 

L’acroski (ancien ballet)
L’athlète exécute une chorégraphie gymnique en musique sur une descente enneigée de 200 mètres, cette épreuve s’apparente à du patinage artistique. Ce n’est plus un sport de compétition depuis 2000. 

Les meilleurs athlètes pour l’épreuve des bosses viennent de Finlande, des Etats- Unis et de la France. Quant au saut acrobatique, les champions sont d’origines canadienne, biélorusse, américaine et française. 

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